Willen we dus ware eenheid beelden, dan moeten we in een zoodanige schijn-tweeheid beelden.
Y. Nu begrijp ik Uw schijnbaar dualisme en voel ik dat de schilderkunst een gelijkwaardige tweeheid moet stellen als beeldingsmiddel, welke den natuurlijken vorm in de natuurlijke kleur vervangt.
Wordt voortgezet.
NOTES SUR JEAN COCTEAU.
PAR PAUL COLIN.
„Le public veut comprendre d’abord, sentir ensuite.” M. Cocteau a raison. Le public a tort. Comprendre, c’est raisonner. Or je ne veux pas que le spectateur raisonne, mais le seul créateur. Le spectateur jouit, et cela est essentiellement passif. Je récuse la „collaboration” du public à laquelle nous avaient habitués les pontifes de la précédente génération. L’auteur interprête seul son sujet, et le présente au public sous sa seule responsabilité. Agir autrement, c’est chercher à compromettre le public; c’est, en lui faisant, par force, jouer un rôle, l’empêcher de condamner l’oeuvre, ou, du moins, se ménager une retraite en affirmant qu’il n’a pas compris. Mais ce n’est ni noble ni courageux. Et c’est inutile. (Les associés ne sont point les derniers à s’invectiver).
Que le spectateur „sente”, soit subjugué, soit ému.
Cette discipline-là requiert fatalement la synthèse. Auparavant, c’était sur les détails qu’on se retranchait. On les jetait en patûre à la foule, qui s’en amusait. Aujourd’hui, on présente des oeuvres massives, essentielles, frappantes: on ne convainc plus, on écrase.
Et c’est pourquoi l’art de Jean Cocteau demeure déroutant d’imprécision. La franchise n’y est pas intégrale, et à l’heure ou il semble faire le moins de concessions, ses vieux soucis de plaire rendent l’impression confuse, et bouleversent la portée de son effort.
Malgré toute sa volonté d’intransigeance, il se laisse aller à ses vieilles distractions, et le public l’intéresse trop pour qu’il puisse lui imposer sa vision. Il s’en préoccupe, peut-être malgré lui, et ne lui tournant pas le dos obstinément, il subit, sinon son influence, du moins son action impalpable, et subtile, — et tenace.
Jadis, M. Cocteau avait publié des vers faciles et tendres, qui lui valurent une renommée précoce, et apparentèrent, pendant quelques mois, son succès à celui d’un quelconque Edmond Rostand.
Il renie maintenant ces recueils copieux, et il reconnait seulement trois petits livres, publiés coup sur coup, pendant les derniers mois: „Le Potomak”, „Le Cap de Bonn}}e-Espérance”, et „Le Coq et l’Arlequin”.
Il est faux de croire que la fantaisie soit, par essence, superficielle. Elle peut être frappante, et Cocteau le sait, qui nous arrête et nous stupéfie, parfois, en se jouant: „Une chambre sans piano ressemble à une personne muette, infirme. Une chambre avec un